Pierre Milchior, bonjour.
Je m’adresse à vous, parce je crois qu’hier c’était la centième, centième anniversaire de la création de la marque.
Moi, j’ai soixante deux ans.
Je crois que vous vous souvenez d’une petite fille qui avait une dizaine d’années à l’époque, nous étions rue Saint Jacques à Grenoble, c’était le magasin ETAM que tenait ma mère et vous m’avez demandé gentiment ce que je faisais….
Je vous ai répondu que j’allais au Lycée, je crois que j’étais en sixième, j’avais dix ans et que je faisais du classique; et puis après donc ça a dévié… enfin dévié… on en est venu au sujet qui me touche le plus, c’est à dire le sujet qui fait que je vis.
Je suis ici, parce que je vous entends, je vous vois, c’est ça qui me motive parce que voir et entendre, qu’est-ce que c’est ?
C’est… la vie bien sûr, surtout le moyen d’entendre une musique. Parce que on peut aussi la voir, la voir c’est clair, mais l’entendre, c’est quand même mieux.
Vous, qu’est-ce que vous faites ?
Vous donnez à voir des femmes.
Mais la meilleure chose de la femme, c’est ce qu’elle est à travers les vêtements qu’elle porte.
Il y a quelque chose qui dynamise la femme, nue ou pas, c’est une certaine manière de la voir, c’est ça que j’aime chez vous.
Vous donnez une impression d’une femme toujours nouvelle, toujours jeune et… j’aime beaucoup, voyez (clin d’oeil à Trenet).
Donc, on peut être jeune à dix ans, à vingt ans, 30 ans, 40 ans… et le meilleur moyen de voir une femme jeune, c’est la faire chanter.
Moi, je n’ai pas cette capacité là. Mais je connais des artistes; que j’emploie; qui sont vraiment formidables.
Vous les voyez; ils peuvent faire chanter n’importe qui; je vous le dis; ils feraient monter sur scène ma grand-mère si elle vivait ; ils me feraient chanter… tous les artistes du monde; toutes les femmes : moyennes, grandes, petites, c’est une magie… Je crois qu’on peut vous comparer également à un chanteur; parce que… vous donnez une autre image de la femme. Donc, vous chantez, comme les artistes que je veux vous présenter… voilà… je pense que vous m’avez comprise.
Vous faites voir la femme d’une autre manière… c’est à dire la meilleure manière qu’elle a… c’est à dire; qu’elle soit elle-même.
Donc je vous demande vraiment de… de me recevoir, puis de faire que toutes les femmes chantent ensemble. Merci beaucoup.
Frédérique Martin
www.corato.eu.com