Badge à Vincent Tondo “Poeti Solo Poeti Poeti”

Aujourd’hui un badge super fan a été accordé à Vincent Dominique Tondo alias Vincent Tondo par “Poeti solo poeti”. En Italie, en 2022, on a vu Vincent Tondo à L’isola dei poeti, interpréter le poème de Nino Ferrer “C’est irréparable”, en compagnie de l’auteure des interviews de Milano Ride e canta, à savoir Dora Giannetti, se présentant comme une minologue, à savoir une spécialiste de Mina. Une chose est certaine, est qu’elle s’est rasé les sourcils pour ressembler à Mina…sourcils qui n’ont pas repoussé et qui obligent l’interprète de Mi piacerebbe tanto raccontare per far ridere à dessiner des sourcils chaque matin… On est chez les fous avec cette artiste, c’est certain, parce que pour la suivre, il faut avoir une imagination suffisante, pour comprendre où elle veut en venir avec ses projets surréalistes qui pourtant son bel et bien concrets, parce que Dora Giannetti croit dur comme fer en ses créations vestimentaires qu’elle propose en se mêlant à des petits commerçants qui la voient venir, la tête et les pieds dans les nuages…se laissant envahir par des braves gens du genre que décrit Georges Brassens, dans La mauvaise réputation, au risque de tout perdre, de semer ses biens, fonçant tête baissée regardant devant elle, le chemin qui mène à la réalisation de son rêve d’enfant, son étant de suivre LE CHEMIN DE PAPA, à savoir celui d’un accompagnateur entourant le plus flamboyant des arbres. C’est de l’histoire puisque Ettore Giannetti a accompagné Giorgio Gaber au milieu des années 50 alors qu’il n’avait que quinze ans et qu’il était un bon guitariste de jazz. Le 13 août 2020, à la grande surprise des villageois, bonne pour certains, mauvaise pour d’autres, Dora Giannetti est sur les pas de la première rencontre entre ses parents, à deux pas de l’église où ils se marieront. La maman de Dora Giannetti est une jolie femme éternellement jeune qui est la fille d’un généreux donateur qui était le maire du village, à savoir Alfredo Galli. Dora Giannetti est une JOLIE MAMAN, qu’on appelle Cicci et nom par son prénom de baptême, prénom révélé dans la chanson MI PIACEREBBE TANTO RACCONTARE PER FAR RIDERE, un vibrant hommage à Cicci, la fille que les vrais poétesses appellent NONNO AFFEDO. Nonno Alfredo n’a eu que des filles et des petites-filles. L’arrivée du Dottore Giannetti dans la famille n’a rien à voir avec le hasard, qu’on se le dise, parce qu’il faut être un virtuose de la musique pour mettre en chanson des vrais poèmes, la mise en chanson d’un poème étant supérieure à toute forme de critique poétique, selon le point de vue de Louis Aragon, point de vue affiché sur la place du village à Antraigues-sur-Volane. Vive l’amour..! Oublions définitivement “les musiques molles”, parole de Nino Ferrer à la fin de sa vie, une vie bien remplie, entre poèmes évoluant en chanson, entre colère et émerveillement, entre maman française et papa italien. Avec Vincent Tondo et son projet SWEET ROCK IN THE SOUTH dont BLASTING NEWS s’est fait l’écho, on écoute l’histoire d’un poème qui nous renvoie sur un champ de bataille en France, lorsque les soldats italiens sont arrivés avec une chanson secours, une chanson napolitaine créée au cinéma par Anna Magnani. Le Docteur Ettore Giannetti, classe 1928 avait bien lu cette page d’histoire, prouvant que la musique venant du coeur sauve toujours l’amour entre deux personnes qui se reconnaissent dès le premier regard, des personnes qui apparemment n’ont rien à voir, mais qui se sentent en sécurité l’un avec l’autre, à condition bien sûr que chaque soir avant de s’endormir l’un comme l’autre soient sur la même fréquence, même à distance, même sans téléphone, même sans adresse.

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